terça-feira, julho 12, 2005

"Tudo que é natural é abominável"

Alors, ô ma beauté! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j´ai gardé la forme et l´essence divine
De mes amours décomposés!

Para Baudelaire, como para Pascal, a natureza estaria corrompida pela própria natureza: "L´homme, c´est-à-dire chachun, est si naturellement dépravé qu´il souffre moins de l´abaissement universel que de l´établissement d´une hiérarchie raisonnable.
"(...) la nature n´enseigne rien, ou presque rien, c´est-à-dire qu´elle contraint l´homme à dormir, à boire, à manger, et à se garantir, tant bien que mal, contre les hostilités de l´atmosphère. C´est elle aussi qui pousse l´homme à tuer son semblable, à le manger, à le sequestrer, à le torturer.
"(...) crime, dont l´animal humain a puisé le goût dans le ventre de sa mère, est originalement naturel."
Ele conclui afinal que a virtude, "au contraire, est artificielle" e que o mal "se fait sans effort, naturellement, par fatalité", ao passo que o bem "est toujours le produit d´un art".
C.B., Le Fleurs du Mal, Tradução Ivan Junqueira, ed. Nova Fronteira, 3 edição.